1. |
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Je connais le passé,
Je n’ai jamais trouvé.
Autres mots, autres thèmes,
Les siècles sont les mêmes.
Guerre, famine et dilemme,
Les causes et les conséquences,
L’instinct reste encore indemne,
Les siècles sont les mêmes.
Refrain: Le pouvoir rayonne,
Le pouvoir déraisonne.
Le pouvoir nous mène,
Les siècles sont les mêmes.
Il connait le passé,
Il n’a jamais trouvé,
Ce qu’il va arriver et,
Ce qui va l’arrêter.
Le cycle recommence,
Sapiens s’élèvent en transe.
Ils oublient toute leur enfance,
Les siècles sont les même.
Refrain
Allez, règne sur moi,
Pour dire, je n’y crois pas.
Tous des rois, Qui règnent sur toi.
Refrain
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2. |
Pris dans le Tarim Pendi
04:43
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Je suis une piste enfouie sous les sables,
Qui soufflent sur mes progrès minables.
Où me mèneront les fortunes du voyageur?
Quel chemin s’échappera des pleurs?
L’imagination frivole et vole autour des lierres,
Hantées par les serpents mauvais de naguère.
Je suis une piste perdue dans le Tarim Pendi,
Qui se cache de l’Homme et se tarie,
Fais-moi voir cette tristesse infinie,
Qui m’as fait avancer jusqu’ici.
Les oracles t’on prédit,
Suis-je mon chemin?
Ou bien ce qu’ils ont dit,
Un lourd destin?
Je suis le mystique, je suis le triste,
Qui s’acharne et tombe sur sa piste.
Je suis le désert, le vent des monts,
Celui qui espère contrer ses démons.
Que le temps ne me fasse pas torture,
Et que le vent m’emporte la verdure.
Pourrai-je toucher, manger ses voluptés?
Ou se déchirer de stagner à regarder?
Et en ce coin perdu d’Asie,
Là où on ne me croit plus en vie.
Aurai-je l’appui de mes superstitions?
Ou bien les dieux renieront ma vie?
Pris dans le Tarim Pendi,
Quelle est la valeur de la vie?
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3. |
La route d'Istanbul
02:55
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Ben boğaziçi çapraz istedi,
Ne bizim dayanışma geçmiş hakkında ne düşünüyorsunuz?
Ben yuce kapı için yalvarıyorum,
Kez kabul edilemez.
Aujourd’hui ma fierté défaillie,
Je marche un désert de Syrie.
Je n’ai pu supporter mon pays,
Je n’ai pu supporter mon pays.
Refrain :
Aux monts Taurus, je saigne mon abandon,
Adieu mon Orient je recherche mon pardon.
J’irai faire de mon mieux, libre là-bas,
Chez la cause de ma fuite: L’Amérique.
J’ai quitté le camp, trop de gens,
Tant de temps, tant de sang.
Je quitte pour une autre Babylone,
Je quitte pour une autre Babylone.
Refrain
Hier mon frère traversait Bosphore,
Il n’aura jamais trouvé sont port,
Clandestin des prisons turques,
Maintenant j’ai pigé le truc.
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4. |
Le malheur
03:48
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Le malheur d’être blasé,
C’est qu’on l’est de pleurer.
On ne peut se représenter,
On ne peut le démontrer.
Le malheur de la solitude,
C’est que les autres jamais ne la voient.
Sembler respirer la plénitude,
Car quand on la quitte sont nos seuls moments de joie.
Refrain :
Hier soir j’ai monté,
Un peu plus haut que les Champs Élysées,
Ce soir il fait tard,
Moi prisonnier de ce gouffre Tartare.
Le malheur que d’être heureux,
C’est qu’espérant le soleil il pleut.
Car le malheur dès qu’il le peut,
Détruit sa partenaire la joie meurt mieux.
Le malheur d’ambitionner,
De se projeter, car on y croit,
C’est la réalité inachevée,
Qui nous semble un monde qui n’avance pas.
Refrain
Le malheur d’oublier,
Cette dure réalité,
Et de sans cesse oublier,
Et sans cesse reporter.
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5. |
Depuis que je la connais
04:45
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Depuis que je la connais,
Je gaspille l’air niais,
Mon temps je le jette par la fenêtre,
Le tuer pour notre mieux être.
Depuis que je la connais, Marie-Jeanne je suis pyromane.
Caché sous les gouttes de la clarté,
Tout le monde devrait voir le rouge éclaté.
Celui qui sourit aux lourdes banalités,
Tend la main aux sourdes hilarités.
Depuis que je la connais, Marie-Jeanne je suis pyromane.
Depuis que je la connais, Marie-Jeanne je suis pyromane.
Refrain:
Depuis que je la connais,
Marie-Jeanne je suis pyromane.
Je veux te montrer mes dents,
Tu me vois comme un ange blanc.
Je veux te montrer mon sang,
Qui te savoure à chaque instant.
Depuis que je la connais, Marie-Jeanne je suis pyromane
Refrain
Et les cops que j’ai croisés,
Ils cachent un regard amusé;
« Pas dans les lieux publics faites ça chez vous les gars »
Qu’ils m’ont dit sans discours bibliques.
Mais maman me trouve déjà trop joyeux chez moi,
Et si certains fuient de leurs regards vieux.
Allez pyromanes soyons pas envieux,
Parce-que j’ai ce sourire qui me pousse.
Et j’suis pas vraiment maléfique, je quitte,
Quand dans la solitude et la marginalité, les illégaux se rient des lois, C’est qu’on ne leur a jamais appris à être libres,
Le bonheur ne s’apprend pas dans les livres.
C’est pourquoi le temps je l’ai, Ouais maman le temps je l’ai.
Depuis que je la connais, Marie-Jeanne je suis pyromane.
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Cinq-Mars Québec, Québec
Le groupe de blues-rock francophone Cinq-Mars fonde sa démarche artistique dans la recherche d’une musique spontanée à l’image des improvisations orientales et des blues de galeries de la Louisiane. Ainsi, c’est contre l’aseptisation commune à la musique populaire que le collectif en vient à préconiser l’authenticité de sons bruts. ... more
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